In another dimension, with voyeuristic intentions, I see all -- Talulah M. [UC]

**« Messages** : 30 **« Date d'inscription** : 22/01/2011

Talulah Judy Maxwell.

Célibataire - 19 ans - Canadienne - The Complicated
.

Colorée ; Désorganisée : Bavarde ; Directe ; Dynamique ; Orgueilleuse ; Optimiste ; Impatiente .

Personne ne peut me résister. Personne ne peut me détester. Ils peuvent détester le groupe auquel j'appartiens, mais pas moi. Je ne suis pas méchante, seulement taquine. Je peux être exhubérante par moment mais ma joie est contagieuse, qu'on me dit. Avec moi, la vie est toujours rose et animée, jamais un moment de repos. Je n'ai pas que des qualité, quand même, c'est sûr. Il est vrai que, parfois, j'ai tendance à m'emporter pour un rien, mais n'ayez craintes, ça ne dure jamais longtemps. Mais c'est ce n,est qu'en apparence. À l'intérieur, il y a une petite Tally un peu différente, un personne sensible et rêveuse et romantique sur les bords. Ce n,est pas vraiment une carapace que j'ai, c,est plus une façon de pouvoir m'assurer d'avoir au moins une petite partie de mystère et de secret, parce que d'être trop extraverti, ce n,est pas mieux que d'être complètement renfermés sur soi, non?

Je l,ai dit, on ne peux pas me résister. Ça vaut aussi sur le plan physique. Je ne suis pas un canon à la Angelina Jolie, mais j'ai mes charmes. Je ne suis pas grande, mais je suis de la taille parfaite pour caler ma tête dans le creux du cou d'un homme. J'ai des forme partout là où il faut et je sais les mettre en valeur. J'ai souvent entendu dire que j'avais des magnifique yeux: grandes billes bleues pétillante de joie et d'énergie. Si vous voulez mon avis, si je devais choisir un truc que j,aime le plus chez moi, c'est mes cheveux. Jolies boucles brunes, je peux faire ce que je veux avec et ça va être joli. Il n'est d'ailleurs pas rare que j'y ajoute un peu de couleur, juste pour faire ressortir un peu ma personnalité ^^

« If music be the food of love, play on.»
William Shakespeare

▬ HISTOIRE ▬

«Tu vas te faire gronder!» me chuchote Eleanor à l'oreille alors qu'on entend les talons de notre mère claquer sur le parquet du deuxième étage de la maison. Puis, soudain, plus un son. Elle a arrêté de marcher. Je sais qu'elle a trouvé mon dégât et mes craintes sont confirmées quelques secondes plus tard alors que son cri retendit dans l'immense demeure. «Talulah Judy Maxwell!!! Qu'est-ce que tu as fait à mon tailleur Chanel?!?!?!?»

Nous sommes le 13 mai 1996, à Vancouver. J'ai 5 ans exactement et Eleanor, ma soeur chérie qui a un an de plus que moi, me regarde, désemparée. D'aussi loin que je peux me souvenir, si quelque chose était brisé dans la maison, c'était moi qu'on blâmait. Quoique la plus part du temps, c'était vraiment ma faute, mais bon... Normalement, ça ne me dérange pas de me faire gronder, mais aujourd'hui, c'est ma fête et j'aurais aimé qu'on me laisse un peu tranquille. Ce n'étais pas comme si j'avais déchiré le dit tailleur, j'ai seulement échapper un peu de jus de fruit dessus... Mais maman est très occupée dans sa compagnie de livres et je crois bien qu'elle a oublié que c'était ma fête. Mon papa, il est parti quand j'avais 3 ans alors je ne le connais pas vraiment.

Après quelques jurons, on entend maman descendre et partir en claquant la porte, nous laissant seules à la maison avec Annelise, la jeune fille au pair qui s'occupe de nous. Seulement, notre gardienne doit être dans la cours à se faire bronzer... encore. Eleanor me prend par la main et m'entraine avec elle dans la cuisine toute noire. Le moment où je met un pied dans la pièce, les lumières s'allument et tous les employés de la maison (les femmes de ménages, les cuisiniers, le jardinier et Annelise) me sourient en criant un gros surprise. Eleanor me donne un gros câlin en me murmurant à l'oreille: «Bonne fête, Tally. Je t'adore!»

******************

On cogne à ma porte. Avec un soupir, je dépose ma guitare sur mon lit et me dirige lentement vers la porte. Comme je m'en doutais, Eleanor se tenait derrière la porte, encore en uniforme du restaurant d'où elle travaille. Quelque chose dans son regard me dit qu'il y a quelque chose d'important dont il faut qu'elle me fasse part. En souriant, je la laisse entrer et elle s'assoit sur mon lit, en faisant attention à ne pas briser mon précieux instrument. «Talulah, il faut qu'on parle.» Comme si je ne me doutait pas qu'elle allait dire ça! J'ai 16 ans, je ne suis pas stupide quand même! Elle prend ma main et je sens que quelque chose va vraiment changer, seulement, je ne sais pas si c'est pour le meilleur ou pas. Elle continue. «Tu te souviens cette école à New York où j'avais appliqué? Cooper's University? J'ai reçu ma lettre ce matin. Je vais y aller, Lulah.» Ça y est. C'est le début de la fin. Eleanor, c'est la seule personne sur qui je peux vraiment compter. C'est ma soeur, ma meilleure amie, ma mère et mon père, tout la fois. C'est mon monde. Elle et la musique. Et maintenant, elle s'en va. Elle change de pays! Je réussit toutefois à lui donner un sourire. C'est vrai, je suis heureuse pour elle, en même temps. «Lulah, je veux que tu viennes avec moi.» Wow! Ça, ça m'a prit pas surprise. Moi? Aller avec ma soeur chérie vivre à New York? Hell Yeah! «J'ai vérifier, il y a une école de musique pas loin de l'université où tu pourras aller l,année d'après. Comme j'ai dix-huit ans, j'ai finalement accès à mon compte en banque et si je travailles en plus, je suis sure qu'on va avoir assez pour t'envoyer là-bas et vivre confortablement. Je ne veux pas te laisser seule avec maman. Qu'est-ce que tu en dis?» Je ne trouve pas les mots. C'est trop beau pour être vrai. Après un petit moment de silence, je saute dans les bras d'Elie. Je m'étais trompée, ce n'est pas le début de la fin, c'est de début du début!

*******************
So you think you can love me an spit in my eeeeeyes!
So you think you can love me a leave me to diiie!
Oooooh baby, can't do this to me baby!
Just gotta get out, just gotta get right out of here!

Bohemian Rhapsody de Queen jouait à deux pouces de mon oreilles pour me dire de me réveiller. Je ne fait que grogner et enfouir ma tête sous l'oreiller. Seulement, je suis déjà réveillée. Ça ne sert plus à rien. Aujourd'hui, je commence l'université, la même où va Eleanor. Elle, elle étudie pour devenir psychologue, moi, c'est la musique. Ça toujours été la musique. Un jour, je vais me faire un nom, un jour, je vais être invitée au Grammy Awards. En attendant, je me contente d'aller jouer dans le bar d'â côté entre mes deux shifts de services. Ce n'est pas grand chose mais je me fais lentement connaitre. Et puis si je peux bien finir par me lever de ce fichu lit confortable, je me rendrai à l'école et je vais enfin pouvoir commencer enfin mes cours. En bas, je sens le café que Eleanor nous prépare et c'est tout ce qu'il me faut pour me lever.